LES RUES DE SANTES " " ACACIAS (Allée des) ACANTHES (Place des) ALBERT BERNARD (Avenue) AMITIÉ (Avenue de l') AQUARELLES (Clos des) ARBALÉTRIERS (Clos des) ARMOR (Résidence) ARPEGES (Clos des) BLANCARDERIE (Clos de la) BLANC BALLOT (Rue du) BLÉS D'OR (Résidence des) BLEUE MAISON (Chemin de la) BLOCKHAUS (Chemin des) BRIQUE D'OR (Avenue de la) CATELAINE (Allée) CLÉMENCEAU (Rue) COEUR JOYEUX (Rue du) CORNET (Résidence du) ÉCOLIERS (Chemin des) ÉMILE ANCELET (Rue) ÉPINETTE (Résidence de l') EUGENE WATTEL (Rue) FAIDHERBE (Rue) FLEURI (Clos) GARE (Rue de la) GASTON SLOSSE (Rue) GÉNÉRAL DE GAULLE (Rue du) GRAMINÉES (Résidence des) GRAND CLAIRE (Rue du) GRANDE CENSE (Clos de la) GUYNEMER (Rue) HAM (Chemin du) HENRI LABBE (Rue) JARDINS (Rue des) JARDINS DE LA TORTUE (Résidence des) JEAN-BAPTISTE HENNION (Place) JEAN JAURES (Rue) KOENIG (Rue) LACHERIE (Rue de la) LESTRÉE (Clos de) LILAS (Allée des) LONGPRÉ (Rue de) MARÉCHAL-FERRANT (Rue du) MARÉCHAL FOCH (Rue du) MARÉCHAL LECLERC (Rue du) MARGUERITE LEPLAT (Rue) MARRONNIERS (Résidence des) MARX DORMOY (Rue) MASURE (Avenue de la) MAUGRÉ (Résidence de) MOULINS (Clos des) MÛRIERS BLANCS (Rue des) NEUVILLE (Chemin de) NIEDERNBERG (Avenue de) ORMES (Clos des) PARC (Clos du) PASTEUR (Rue) PAUL COLLETTE (Rue) PAYS PERDU (Rue du) PETITE HAYE (Résidence de la) PEUPLIERS (Clos des) PIERRE SÉMARD (Rue) PILLOY (Rue du) PINSONS (Chemin des) PLANCHE BAIN (Rue de la) PONT DE GONAY (Hameau et rue du) PRÉ MANOIR (Résidence du) PRÉS DE LA TORTUE (Résidence des) RAMPONNEAU (Avenue du) RACHE (Rue de la) RIEZ CHARLOT (Rue du) ROSOIR (Rue du) ROUGE PORTE (Clos de la) SABOTIERS (Rue des) SAC (Rue au) SADI CARNOT (Rue) SAINT-PIERRE (Clos) SPORTS (Avenue des) SUCRERIE (Sentier de la) TONNELIERS (Rue des) TRANQUILLITÉ (Rue de la) VERT GAZON (Résidence du) VIEIL ATRE (Rue du) VOITOU (Clos du) VOITOU (Rue du) WAVRIN (Rue de) WEDDES (Rue de) L'ALLÉE DES ACACIAS ArbreS Cette allée donne dans l'avenue du Ramponneau. PLACE DES ACANTHES Tableau d’Henri Matisse Place située face à l’école Henri Matisse et donnant dans l’avenue du Ramponneau. Cette place a été inaugurée le 14 mai 2011. Son nom est celui d’un célèbre tableau d’Henri MATISSE, composé de papiers découpés recouverts de gouache représentant des acanthes multicolores. Henri MATISSE (1869-1954) est un peintre né dans le Nord à Le Cateau. Une confusion a souvent fait dire qu’il avait été l’élève d’Emile ANCELET le Maître de Santes, alors que les deux peintres étaient du même âge. Henri MATISSE eut en effet pour professeur de dessin au lycée Henri Martin de St-Quentin Emile ANCELET, un homonyme, décrit par certains biographes comme un sexagénaire encrouté. Il s’agit en fait de Charles Louis Emile ANCELET né à St-Quentin en 1824, officier d’académie, décoré de la croix de chevalier de l’ordre de Charles III pour ses dessins de gravure en Espagne et décédé en 1889. L'AVENUE ALBERT BERNARD Industriel (1868-1954) Cette avenue prolonge la rue Foch depuis le passage à niveau jusqu'au carrefour des rues Leclerc, De Gaulle et Rosoir. Le nom d'Albert Bernard fut donné en 1977 peu après que fut détruite la grande cheminée, dernier vestige de la Sucrerie Bernard. Albert Bernard, né à Lille en 1868, était le petit-fils d'Alexandre Bernard premier de la famille installé à Santes. Albert avait épousé Marthe Verley dont il eut 19 enfants. Avant 1914, il habitait avec sa femme et ses seize enfants (à l époque) une des deux ailes du Grand Château (emplacement de l'actuelle Mairie), l'autre aile étant habitée par son cousin Charles Bernard maire de Santes. En juillet 1915, toute la famille dut évacuer le château réquisitionné par les Allemands. Après la guerre au retour d'évacuation, le Grand Château n'était plus habitable, la sucrerie était également en ruine et pillée de son matériel. Albert Bernard s'installa avec sa famille en face dans le château de son cousin Dominique Bernard (Château du Parc), d'où il remit en état la sucrerie qui put rapidement rouvrir sous son impulsion. Seule la partie raffinerie incendiée en janvier 1914, puis détruite pendant la guerre ne fut pas reconstruite. La priorité donnée à la sucrerie laissa de côté le Grand Château qui continua de tomber en ruine, pour être complètement rasé vers 1932 et sur la moitié des fondations duquel fut construit par Alexandre Bernard fils d'Albert l'actuel château (actuelle Mairie). Albert Bernard décéda en 1954. Avant 1977, l'avenue s'appelait rue Léon Gambetta et ce depuis 1925, en l'honneur de cet homme politique, membre du gouvernement de la Défense Nationale pendant la guerre de 1870, qui avait réussi à fuir Paris par ballon. Il fut Président du Conseil de la IIIème République en 1881 et décéda en 1882. Avant 1925, la rue se dénommait rue de Maugré et était plus longue puisqu' elle s'étendait jusqu'à la place Leclerc. Le chemin de Maugré est déjà mentionné en 1388. Maugré désignait tout ce quartier qui formait un fief-pairie au centre duquel était érigé le château et hôtel seigneurial de Maugré dit aussi "château de Santes". Il était la propriété du Seigneur de Santes. Vers 1760, le nouveau seigneur Van Zeller de Roders le fit reconstruire. Par son importance, il était également appelé "le Grand Château". Maugré pourrait désigner une terre donnée de mauvais gré par un seigneur qui se l'était vu confisquer. L'AVENUE DE L'AMITIÉ Cette avenue dans la ZAC de l'Épinette débute à la rue Faidherbe et fut inaugurée en 1975 lors des cérémonies de jumelage entre Niedernberg et Santes. Elle évoque le pacte d'Amitié entre les deux communes. CLOS DES AQUARELLES Rue donnant dans la rue Foch et créée en 2012 pour desservir une nouvelle résidence construite à l’emplacement des bâtiments de la société Fandy. A l’origine les bâtiments étaient ceux de la menuiserie MAURIAUCOURT fondée par Hyppolite MAURIAUCOURT (1879-1961). Son nom rappelle qu’en face de la résidence s’élève la maison où vécut et mourut le peintre Emile ANCELET. Les différentes parties de la résidence portent les noms de peintres célèbres appartenant à différents mouvements : le romantisme avec Eugène Delacroix (St-Maurice 1798 - Paris 1863), l’impressionniste avec Edgar Degas (Paris 1834 – Paris 1917) et le fauvisme et l’art abstrait avec Sonia Delaunay (Ukraine 1885 – Paris 1979) LE CLOS DES ARBALÉTRIERS Divertissement Cette nouvelle résidence de la rue Faidherbe est construite à l'emplacement d'une ancienne ferme qui avait été transformée en entrepôt de vente de boissons. Son nom rappelle que l'une des sociétés d'Arbalétriers de Santes avaient son siège non loin de là, à l'estaminet "le Retour des Français" n°81 rue Faidherbe. LA RÉSIDENCE ARMOR Son nom a été choisi par ses habitants pour une partie desquels les Côtes d'Armor sont le lieu favori de villégiature. LE CLOS DES ARPEGES Accord de musique A l'entrée de la rue Koenig, une nouvelle résidence fut construite en 1985 et reçue le nom de cet accord de notes, par la présence parmi les habitants de quatre membres de l'Harmonie de Santes LE CLOS DE LA BLANCARDERIE Ancien château Le Clos de la Blancarderie forme une des nouvelles rues de la résidence du Pré Manoir et aboutit à la rue Marx Dormoy. Le Clos de la Blancarderie tire son nom du château de la Blancarderie, édifié face à l'église St-Pierre et propriété au début du XVIIIème siècle de Simon-Pierre du Chambge seigneur de Liessart. Son nom lui vient de Paul-Alexis Herts seigneur de la Blancarderie qui en hérita en 1772 (ce château semble avoir été construit à l'emplacement d'un château plus ancien existant en 1603). Le château de la Blancarderie devint vers 1835 une auberge puis en 1893 l'école Notre Dame, les Soeurs de la Sagesse ayant dû quitter l'école communale des filles suite aux lois de laïcisation de 1886. Le château fut détruit lors de la première guerre. LA RUE DU BLANC BALLOT Lieu-dit Cette rue a gardé son ancienne dénomination qui a pour origine la ferme du Blanc Ballot dont la cheminée extérieure : un ballot ou balot en patois était toujours bien blanchie. Cette ferme habitée avant 1914 par Camille Maës, grand-père de Mesdemoiselles Maës, fut rasée pour faire passer les tranchées. LA RÉSIDENCE DES BLÉS D'OR Cette résidence pour personnes âgées ouverte en 1984 fut construite sur l'emplacement de la sucrerie Bernard. Les Bernard obtinrent de la Préfecture en 1835 l'autorisation d'installer une sucrerie à Santes près du Grand Château de Maugré qu'ils venaient d'acheter. La sucrerie s'étendit au fil des années avec entrepôts, maison de concierge, deux cheminées avant 1914, four à chaux... La sucrerie subit dans la nuit du 6 au 7 janvier 1914 un violent incendie qui ravagea la raffinerie et les magasins à sucre. Puis la guerre stoppa la production, les bâtiments furent réquisitionnés par les Allemands et pillés. L'installation de la "Grosse Bertha" dans le parc ébranla la sucrerie et le château que les bombardements alliés endommagèrent d'avantage. La sucrerie rouvrit au début des années vingt sous l'impulsion d'Albert Bernard, sauf la partie raffinerie qui ne fut pas reconstruite. Après la deuxième guerre mondiale, la sucrerie ne fit pas face à la concurrence et ferma en 1962. Elle fut achetée avec le château par les établissements Fenet à qui la commune racheta le tout en 1975. La même année l'Hôtel de Ville s'installa dans le château, les bâtiments de la sucrerie furent rasés en 1976 et 1977 et la grande cheminée édifiée en 1923 fut détruite en mars 1977 dernier vestige de ce passé industriel de notre commune. CHEMIN DE LA BLEUE MAISON Ancienne ferme Ce chemin piétonnier privé se trouve dans le nouveau lotissement construit entre la rue de la Rache et la rue Jean Jaurès. Ces maisons sont construites pour une partie sur les terres de l’ancienne ferme CROQUET (emplacement ancien 15 rue de la Rache ou 40 rue Jean Jaurès), nommée autrefois la cense de la Bleue Maison ou Bleuze Maison. CHEMIN DES BLOCKHAUS Chemin piétonnier créé dans le lotissement des Jardins du Blanc Ballot. Il longe la noue paysagère créée à l’emplacement de la ligne de blockhaus et il fait la jonction entre la rue du Cœur Joyeux et la rue de la Lacherie. Il coupe le chemin des Pinsons. Il rappelle la présence d’une quinzaine de blockhaus détruits pour construire le lotissement. Santes comptait plus de 120 blockhaus situés sur une ligne de fortification démarrant au Marais pour aboutir à la rue Paul Collette. Erigée par les Allemands pendant la première guerre mondiale, cette ligne protégeait le gros canon de marine installé en 1915 dans le parc de l’actuelle mairie et surnommé par les Santois « la Bertha de Santes ». L'AVENUE DE LA BRIQUE D'OR Ancien estaminet L'avenue de la Brique d'Or est une des principales rues de la résidence du Pré Manoir. Son nom est celui de l'estaminet qui se trouve au n°166 rue Marx Dormoy et dont l'enseigne est toujours visible au-dessus de la porte. Cet estaminet ouvrit en 1920 et son tenancier était briquetier dans la briqueterie construite derrière l'estaminet et dont les affaires devaient être florissantes au lendemain de la guerre, reconstruction oblige. L'ALLÉE CATELAINE DANS LE PRÉ MANOIR Lieu-dit Dans la nouvelle zone de construction du Pré Manoir, une rue en forme de boucle porte le nom d'Allée Catelaine qui provient du chemin de terre appelé Allée Catelaine, longeant le Clos des Marronniers. Ce chemin se dirigeait vers Haubourdin au lieu-dit les Catelaines : Les Catelaines est en effet un lieu-dit situé sur Haubourdin, formant une bande de terre de 600m de long longeant le courant du Pont des Planques à la limite avec Santes, depuis la ferme du Frometz jusqu’à la Tortue. Ce nom n’apparait qu’au XIXème siècle et semble être une déformation de l’ancien nom de cette bande de terre qui se dénommait depuis au moins le XVIIème siècle : la Haye Castelain. En 1388, le lieu était appelé les Hayes d’Haubourdin et servait de limite à la seigneurie de Santes et aux terres du seigneur d’Haubourdin qui était châtelain de Lille. LA RUE CLÉMENCEAU Homme politique (1841-1929) La rue Clémenceau débute à la place Jean-Baptiste Hennion pour aboutir à la R.N. 41. Elle porte ce nom depuis la décision du Conseil Municipal en date du 10 décembre 1929. Georges Clémenceau, décédé le 24 novembre 1929, fut président du Conseil de 1917 à 1920 et l'artisan de la victoire des Alliés avec lesquels il établit le Traité de Versailles. Surnommé "le Père la Victoire" et le "Tigre", il était né en 1841 en Vendée. La rue Clémenceau porta deux noms de 1925 à 1929: Rue Jeanne d'Arc pour le tronçon entre la R.N. 41 et le croisement avec les rues de Wavrin et du Pays Perdu et Rue de Wavrin à partir de ce croisement jusqu'à l'église (prolongeant la rue de Wavrin existante). Avant 1925, elle se dénommait Rue des Moulins, pour avoir concentré les différents moulins de Santes édifiés dans la partie finale de cette route avant le croisement avec la R.N. 41 sur le point le plus haut du territoire de Santes. LA RUE DU COEUR JOYEUX Ancien Estaminet Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot débouche en face de l'estaminet du Coeur Joyeux, devenu un restaurant. Il fut ouvert le 18 avril 1861 par Sophie Delava-Broutin. LA RÉSIDENCE DU CORNET Lieu-dit Le Cornet, ancien nom de la rue Marguerite Leplat et de l'ensemble du quartier, fut choisi pour la nouvelle résidence construite en 1979 le long de cette rue. Cette résidence se trouve sur les anciens bassins de décantation de la Sucrerie Bernard où décantaient notamment les eaux de lavage des betteraves. Par l'accumulation chaque année de la terre, il fallait rehausser constamment les digues qui furent rasées pour la construction de la résidence. CHEMIN DES ÉCOLIERS Ce chemin piétonnier démarre à la rue Foch, en face de l’avenue du Ramponneau et aboutit à l extrémité de l’avenue des Sports près de la salle Agora. Il a été dénommé ainsi car il est notamment emprunté par les élèves des écoles qui se rendent à la salle Agora et aux salles de sport. LA RUE ÉMILE ANCELET Peintre (1865-1951) Cette nouvelle rue donne dans la rue de la Masure. Émile Ancelet était l'artiste peintre de Santes. (voir la rubrique sur ce peintre) LA RÉSIDENCE DE L'ÉPINETTE Lieu-dit Cette résidence tire son nom du quartier de l'Épinette qui s' étendait jusqu' à la rue Foch et dont le nom a pour origine les haies d'aubépines qui entouraient autrefois toutes les parcelles. Le paysage de Santes était encore au XVIIIème siècle essentiellement bocager. Les haies ont commencé de disparaître autour des champs puis autour des pâtures remplacées par des fils barbelés. LA RUE EUGENE WATTEL Ecclésiastique (1870-1914) Cette impasse donne dans l'avenue de l'Amitié. Eugène Wattel, né à Tourcoing le 1er décembre 1870, fut ordonné prêtre en 1893. Il devint vicaire de Santes de 1894 à 1900, où son oncle Louis Wattel fut curé de St-Pierre de 1882 à 1903. Eugène Wattel fut une figure marquante de Santes par la création en 1894 de la Fanfare St-Pierre qui se développa rapidement et qui devint l'Harmonie de Santes qui fêta en 1994 son centenaire. Pour accueillir cette Fanfare qui jouait pendant les messes à l'église St-Pierre, le curé Wattel fit édifier dans le transept une tribune aujourd'hui disparue. Eugène Wattel quitta ensuite Santes pour être vicaire de St-Catherine de Lille puis curé à Honnechy. Il était curé de St-Germain à Mouveaux quand il décéda le 03 avril 1914. LA RUE FAIDHERBE Militaire (1818-1989) Cette rue joint la rue Foch aux rues Jaurès et Slosse. Louis Faidherbe, général né à Lille en 1818, organisa la colonie du Sénégal dont il fut gouverneur. Pendant la guerre de 1870-71, il reçut de Gambetta le commandement de l'armée du Nord et fut vainqueur à Bapaume en 1871 des armées prussiennes. Battu à St-Quentin, sa résistance face à l'ennemi évita à notre région l'occupation allemande. Sénateur du Nord en 1879, il décéda à Paris en 1889. Son nom fut donné en 1925 à cette rue qui s'appelait alors rue de Longpré. LE CLOS FLEURI Il a été construit à l'emplacement de la vieille ferme Pétillon faisant l'angle des rue Marx Dormoy et Gaston Slosse. LA RUE DE LA GARE Lieu-dit Le long de la rue Foch, fut rasée vers 1921 la ferme Crespel-Leblanc (peut-être endommagée comme les autres maisons du quartier par les bombardements) pour ouvrir la rue de la Gare et donner accès à la nouvelle gare construite en 1921. A la même époque près du passage à niveau, une autre ferme très ancienne (celle du fief d'Hocron) fut rasée pour la construction de la maison du garde-barrière, dont le jardin fut transformé dans les années soixante-dix en parking. La nouvelle gare remplaçait celle, détruite par les Allemands, qui se trouvait de l'autre côté des voies, côté Marais au niveau du parterre de fleurs. La voie de chemin de fer Lille-Béthune fut mise en activité en 1866 franchissant sur Santes quatre passages à niveau: un à la Rache (aujourd'hui disparu), un au Cornet, un rue Foch et un à la Lacherie avec autant de maisons de gardes-barrières toujours visibles près des trois derniers passages. La ligne de chemin de fer matérialisa par la suite la "frontière" entre le Marais et St-Pierre. LA RUE GASTON SLOSSE Résistant (1897-1944) Cette rue joint la rue Marx Dormoy depuis le calvaire du Sacré-Coeur au carrefour des rues Jean Jaurès et Faidherbe. Elle porte le nom de Gaston Slosse depuis 1944, lorsque le Comité de Libération procéda dès novembre au changement de nom de huit rues. Gaston Slosse, pratiquement inconnu des Santois, était un réfugier lommois suite au bombardement de Lille-Délivrance. Né à Lille en 1897, il s'était installé à Santes rue Guynemer. Avec un autre Santois, il se mit en tête d'attaquer (à eux deux) un train allemand stationné en gare de Santes. Ils en avisèrent le maire qui essaya de les dissuader d'une telle entreprise vouée à l'échec: deux hommes face à un train rempli de soldats et d'armes, sans compter les éventuelles représailles. Gaston Slosse ne se résigna pas et passa à l'action... Essayant de fuir à bicyclette, il fut rattrapé rue de la Masure par les Allemands qui le pendirent par les pieds... pour l'interroger. Puis ils l'emmenèrent vers les blockhaus de la rue Paul Collette où ils le fusillèrent. C'était le lundi 4 septembre 1944. Si la municipalité donna en novembre 1944 à la rue de la Masure le nom de Gaston Slosse, le changement ne s'appliqua réellement que vers 1958-60 quand la rue qui ne comptait que six maisons s'étoffa de nouvelles constructions. Avant 1944, cette rue s'appelait rue de la Masure. LA RUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE Militaire et Homme politique (1890-1970) La rue du Général de Gaulle forme la troisième partie de la rue principale de Santes, prolongeant la rue Foch et l'avenue Albert Bernard. Elle commence au carrefour de la rue du Rosoir et se termine au pont d'Ancoisne. En 1944, la rue prit le nom de Charles De Gaulle, né à Lille en 1890, élève de l'école St Cyr et partisan de la force blindée. Lors de la demande d'armistice par Pétain, il partit pour Londres d'où il lança le 18 juin 1940 son célèbre appel, demandant aux Français de le rejoindre et de poursuivre la guerre. Chef de la France Libre, il dirigea le gouvernement provisoire de 1944 à 1946. Rappelé au pouvoir en 1958 lors des évènements d'Alger, il mit en place la Vème République dont il fut le premier président de 1958 à 1969. Il décéda à Colombey-les-Deux-Eglises en 1970. De 1925 à 1944, la rue porta le nom d'Auguste Potié, né en 1858 à Haubourdin dont il fut le maire de 1900 à 1925, sénateur du Nord en 1903 et président du Conseil Général de 1922 à 1928. Il décéda en 1939. Avant 1925, la rue De Gaulle s'appelait la rue du Marais et avant la rue de la Baille du Marais. Le pont de la Baille du Marais permet à cette rue de franchir la Tortue (au niveau du restaurant de la Tortue). RÉSIDENCE DES GRAMINÉES Activité commercial Rue créée en 2012 et donnant dans l’avenue du Ramponneau et dans la rue Foch. Elle dessert une nouvelle résidence construite à l’emplacement des établissements GRYSON. Les graminées sont une famille de plantes dont l’homme tire l’essentiel de sa nourriture à partir de grains comme le blé, riz, orge, seigle, millet, sorgho… La maison GRYSON et précédemment HAZEBROUCQ était une graineterie. LA RUE DU GRAND CLAIRE Lieu-dit Cette nouvelle rue joint la rue du Général De Gaulle à l'extrémité de la rue Guynemer. Elle tire son nom du Grand Claire qui se trouve à proximité. Dans les marais de la Gîte se trouvaient deux vastes étendues d'eau: l'une s'appelle le Petit Claire localisé selon le vieux cadastre entre le pont de la Gîte et Wavrin et l'autre le Grand Claire s'étendant du pont de la Gîte jusqu'au canal de la Deûle dont il n'était autrefois séparé que par une digue sur laquelle passait le chemin de Halage. Ces deux étendues correspondaient à un ancien méandre de la Deûle. Le Grand Claire se prolongeait de l'autre côté du canal sur Ancoisne puis vers Emmerin pour revenir sur Haubourdin. Le Canal de la Deûle avait été creusé à partir de 1271 un peu plus haut que la plaine, les claires formants le fond de vallée de la Deûle. L'eau des claires est encore aujourd'hui de 2mètres plus basse que le canal. D'ailleurs en 1409, la sécheresse ayant amenuisé l'eau des marais, les paysans de Santes rompirent la digue bordant le canal pour refaire les marais. LE CLOS DE LA GRANDE CENSE Cette nouvelle résidence se trouve dans la zone du Pré Manoir. Une ferme était autrefois appelée une cense. LA RUE GUYNEMER Aviateur (1894-1917) En 1929, cette rue reçut le nom de Georges Guynemer. Officier aviateur né à Paris en 1894, il se distingua pendant la Première Guerre Mondiale par ses nombreuses victoires. Il commandait l'escadrille des "Cigognes" quand il fut abattu en 1917 au-dessus de Poelkapelle en Belgique. Sa devise "Faire Face" est devenue celle de l'Ecole de l'Air. Avant 1929, cette rue s'appelait le chemin de la Briqueterie, une briqueterie y aurait existé avant le XVIIIème siècle, trouvant à cet endroit l'eau, l'argile et le bois nécessaire à la réalisation des briques. LE CHEMIN DU HAM Lieu-dit Ce chemin pour piétons et vélos est un nouveau chemin entre le clos du Pilloy et la rue du Vieil Atre dans le lotissement du Blanc Ballot. Le clos du Pilloy est construit sur une partie de l’ancien chenil dont le chemin d’accès débouche sur la rue Foch à côté de l’ancien café du Ramponneau où s’étendait le Riez du Ham, une bande de terre en bordure de la rue principale. En face s’étendait le fief du Ham, rebaptisé ensuite le fief des Hornes, relevant de la seigneurie de Santes (emplacement de l’ancienne ferme COUSTENOBLE détruite pour ouvrir l’avenue du Ramponneau). LA RUE HENRI LABBE Historien (1845-1919) Cette rue donne dans l'Avenue de L'Amitié. Henri Labbe est né en 1845 à Lille. Il habitait le château de la Rache acheté en 1875 à la famille Le Josne de L'Espierre par son père président du tribunal de commerce de Lille. Henri Labbe marqua Santes par ses recherches sur l'histoire de la commune et par ses fouilles archéologiques dans les environs de la Rache. Il laissa une "Etude Comparative des Mœurs et des Evènements de Santes. Santes Aujourd'hui et Santes Autrefois" terminée en 1917 et qui resta à l'état de manuscrit. Il décéda le 03 janvier 1919 à St Martin-des-Près en Côte d'Armor à 74 ans où il avait été évacué. A gauche du grand portail de l'église St-Pierre de Santes, une plaque incrustée dans le mur du clocher et un monument entouré d'une grille rappelle sa mémoire et celle de ses parents. RUE DES JARDINS Lieu-dit Rue faisant la jonction entre la rue Pasteur et la rue du Rosoir. Cette rue est bordée par les jardins des maisons de la rue Pasteur et de la rue du Rosoir. Cette jonction existait déjà au début du XIXème siècle. Ce nom lui a été attribué peu avant la réfection de la rue en 2012. LA RÉSIDENCE DES JARDINS DE LA TORTUE Lieu-dit Cette résidence, comme sa voisine des Prés de la Tortue, a été créée sur les remblais des pâtures souvent inondées bordant la Tortue. La Tortue que l'on nomme "la rivière d'assèchement des marais de la Haute Deûle" sort de la Gîte passe sous la rue De Gaulle au pont de la Baille du Marais puis se dirige vers le Cornet formant autrefois des méandres tortueux qui lui donnèrent vraisemblablement son nom. Elle traversait tous les marais de l'Allumette et ressortait à la Rache pour se diriger vers Haubourdin. La construction du Port de Santes a profondément modifié son cours. LA PLACE JEAN-BAPTISTE HENNION Résistant (1861-1917) Le 12 mars 1925, le Conseil Municipal décide d'une nouvelle dénomination pour toute une série de rues portant "des noms baroques ou sans signification". C'est ainsi qu'en séance du 23 juin 1925, la place de l'église prit le nom de Jean-Baptiste Hennion. Jean-Baptiste Hennion, né à Fretin en 1861, était bourrelier à Santes et tenait l'estaminet "Au Saint Arnould" (n°142 rue Foch). Avec une équipe de Santois, il communiquait aux alliés pendant la guerre de 1914-1918, des renseignements sur le trafic ferroviaire: nombre de wagons, chargements, mouvements des troupes ennemies et effectifs. Il travaillait pour le comité Wibaux. Dénoncé à la Kommandantur par un marchand de légumes dont il avait accepté l'aide, Jean-Baptiste eut le temps de brûler des papiers compromettants. Il fut arrêté, emmené à Wavrin puis à Loos où il fut fusillé le 20 octobre 1917. La place de l'église recevait ainsi le nom de ce héros de la Grande Guerre, peu de temps après l'inauguration du monument aux morts qui se fit le 26 avril 1925. La place, dans son étendue que nous lui connaissons, ne fut créée qu'au lendemain de la première guerre. Tout l'actuel parking était occupé par la ferme Guilbert détruite pendant cette guerre. LA RUE JEAN JAURES Homme politique (1859-1914) Jean Jaurès, homme politique né à Castres en 1859, élu député du Tarn en 1885, fonda le parti socialiste français en 1901 et le journal L'Humanité en 1904. Ardent partisan de la paix, il fut assassiné à Paris le 31 juillet 1914 alors que la première guerre mondiale se déclenchait. La rue Jean Jaurès prolonge la rue Faidherbe et menait autrefois vers Haubourdin. Sa partie terminale a été coupée par la route menant d'Hallennes au port de Santes, condamnant du même coup le passage à niveau. Elle porte le nom de Jean Jaurès depuis 1925. Avant cette date, elle s'appelait la rue de la Rache et son tracé était différent puisqu' il fallait obligatoirement bifurquer par l'actuelle rue de la Rache. Pour éviter cette boucle, la route fut redressée et prit le nom de Jean Jaurès et la boucle conserva son ancien nom. La Rache désigne un lieu marécageux. LA RUE KOENIG Militaire (1898-1970) En 1944 à la Libération, cette rue reçut le nom du Général Koenig. Marie-Pierre Koenig, né à Caen en 1898, capitaine en 1939, combattit en Norvège et se rallia au Général De Gaulle. En 1942 par sa résistance à Bir-Hakeim, il permit le repli des forces britanniques vers l'Egypte. Chef des F.F.I. en 1944, puis gouverneur de Paris, il devint ministre de la Défense Nationale en 1954 et 1955. Il décéda à Neuilly-sur-Seine en 1970. De 1938 à 1944, cette rue s'appela "rue Edouard Daladier". Edouard Daladier, né à Carpentras en 1884, était en 1938 président du Conseil quand il signa au nom de la France les accords de Munich abandonnant une partie de la Tchécoslovaquie à Hitler. Présenté à son retour en France comme le sauveur de la paix, le Conseil Municipal décida de donner son nom à cette rue. De 1930 à 1938, elle portait le nom de Guynemer prolongeant la rue Guynemer déjà existante. Avant 1930, elle portait le nom de Chemin Neuf dont on trouve mention en 1679. Ce chemin nouveau ouvert dans les marais était rectiligne depuis la rue De Gaulle jusqu' à la Deûle. Sa partie finale a été modifiée par le Port de Santes. LA RUE DE LA LACHERIE Lieu-dit Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot porte l'ancien nom de la rue Pierre Sémard. La "Lacheryes" est déjà mentionnée en 1672. Cette rue se trouve de plus près de l'emplacement d'un ancien sentier dit le sentier de la Lacherie. Ce nom désigne un lieu ou pousse des roseaux. L'ALLÉE DES LILAS Arbre Cette allée donne dans l'avenue du Ramponneau. LA RUE DE LONGPRÉ Lieu-dit Cette nouvelle rue créée à l'extrémité de l'Avenue de l'Amitié porte l'ancien nom de la rue Faidherbe. LA RUE DU MARÉCHAL-FERRANT Métier Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot rappelle la présence de dynasties de maréchaux-ferrants à proximité de ce quartier: -les Blanquart maréchal-ferrant de 1681 à la fin du XIXème siècle. -les Cary (rue Clémenceau) de 1869 au XXème siècle. -les Richard (rue Foch) de 1885 au XXème siècle. LA RUE DU MARÉCHAL FOCH Militaire (1851-1929) La place reçoit côté sud la rue du Maréchal Foch souvent appelée rue principale étant un peu la colonne vertébrale de Santes sur laquelle viennent se greffer toutes les autres rues. Elle s'arrête au niveau du passage à niveau construit en 1866. La rue porte ce nom depuis la mort en 1929 de Ferdinand Foch, Maréchal de France qui commanda pendant la Grande Guerre les armées du Nord contribuant à la victoire de la Marne et au succès de la course à la mer. Il mena à la victoire finale les troupes alliées dont il était le généralissime. De 1925 à 1929 la rue s'appelait rue d' Houplin et avant 1925 rue Neuve. On trouve comme mention en 1682 "chemin de la Neufve Rue" et en 1694 "Noeuve Rue". Ce nom pourrait remonter aux XIIème, XIIIème siècle où les nombreux défrichements ont fait apparaître ce type de toponyme. Cette rue se serait ouverte au fur et à mesure des défrichements vers le marais. LA RUE ET LA PLACE DU MARÉCHAL LECLERC Militaire (1902-1947) Le Maréchal Leclerc, de son vrai nom Philippe-Marie de Hauteclocque, était originaire d'une riche famille aristocratique d'Artois et de Picardie (qui posséda d'ailleurs des terres à Santes). Né en 1902 dans la Somme, il fut fait prisonnier à Lille en mai 1940. Après son évasion, il reprit le combat dans l'Aisne, fut à nouveau prisonnier, s'évada pour la deuxième fois et rejoint le Général De Gaulle à Londres. Pour éviter des représailles à sa famille, il prit le pseudonyme de Leclerc. Débarqué en juin 1944 en Normandie à la tête de la 2ème D.B., il entra dans Paris libérée puis dans Strasbourg et Berchtesgaden. Il décéda dans un accident d'avion en 1947. C'est en 1944 que cette place reçut le nom du Général Leclerc, fait maréchal à titre posthume en 1952. Avant 1944, la place était appelée communément "place Roussel" du nom de l'ancien propriétaire Désiré Roussel qui avait vendu ses terres en 1909 à la commune pour y réaliser une place publique. D'une vieille famille santoise aujourd'hui éteinte, c'est son parent qui érigea en 1818 le calvaire de la rue Foch. LA RUE MARGUERITE LEPLAT Résistante (1920-1944) Cette rue qui commence à la rue Faidherbe se termine aujourd'hui en impasse depuis l'aménagement du port de Santes. Elle porte depuis 1944 le nom de Marguerite Leplat qui fut avec Gaston Slosse les deux Santois choisis à la Libération pour donner leur nom à une rue. Née à Haubourdin le 02 octobre 1920, elle habitait à Santes rue Faidherbe proche de l'angle avec la rue qui porte son nom. Elle suivit à Haubourdin des cours de Défense Passive pour la protection des populations civiles en cas d'attaque. Après l'invasion allemande elle travailla comme "infirmière stagiaire" à l'Hôpital St-Louis de Gonzague rue Négrier à Lille de juillet 1940 à janvier 1941. Elle était agent de liaison du groupe Bommel de "Lille-Centre". Elle s'occupa du passage vers la zone libre d'Anglais, de Français et de Belges qu'elle hébergeait parfois chez elle. Dénoncée, elle fut arrêtée à Bruxelles le 5 mars 1941 par les Allemands et enfermée à la prison St-Gilles jusqu'en janvier 1942 quand elle fut déportée en Allemagne. Condamnée deux fois à mort par la Haute Cour de Berlin en mai 1942, elle décéda au camp de Cottbus le 25 août 1944. Alors que son décès ne fut appris à Santes que vers juin 1945, son nom fut donné dès novembre 1944 à cette rue. Ses restes furent ramenés à Santes le 24 septembre 1950. Elle fut élevée à titre posthume au rang de Chevalier de la Légion d'Honneur et reçut la médaille de la Résistance et la Croix de Guerre avec Palme. Avant 1944, cette rue s'appelait la rue du Cornet (La rue du Cornet est déjà mentionnée en 1672). Coupée à son entrée en 1866 par la ligne de chemin de fer Lille-Béthune, elle mène jusqu'à la Tortue. La fin de la rue Marguerite Leplat longe la Tortue et se termine en impasse par la présence du Port de Santes. Autrefois la rue menait au château de l'Allumette, situé au milieu des bois et construit vers 1870 par Mr Ducourouble. Cette portion de rue à partir du pont de la Tortue s'appelait en 1814 et 1863 la "Drève de Mr De Mengin". Le marquis Pierre-Robert de Mengin était le neveu du dernier seigneur de Santes Gilles de Fontaine, avec lequel il avait en 1785 acheté une partie de la seigneurie de Santes. CLOS DE LESTRÉE Lieu-dit Le clos a été construit en 2019 au Pays Perdu sur l’emplacement de l’ancienne ferme BURETTE. Il tire son nom de la ferme de Lestrée qui se trouvait à droite de la ferme BURETTE et qui était entourée de douves. Cette ferme fut détruite entre 1732 et 1814. Elle était le cœur du fief de Lestrée, qui fut tenu par les seigneurs d’Hallennes et qui relevait de la seigneurie de Maugré (le château de Maugré se trouvait à l’emplacement de l’hôtel de ville). Son nom semble être une déformation et une erreur de transcription au 16e siècle du fief des Près qui est devenu le fief d’Estrée, de Lestrez et de Lestrée. LA RÉSIDENCE LES MARRONNIERS Arbres Ce lotissement est construit à l'angle de la rue Gaston Slosse et d'un chemin de terre appelé Allée Catelaine. Sous ce lotissement se trouvaient les fondations de la ferme Lamblin détruite en 1877. LA RUE MARX DORMOY Homme politique (1888-1941) C' est après la libération, en novembre 1944, que fut donné le nom de Marx Dormoy à cette rue. Il était un homme politique, député socialiste de l'Allier et ministre de l'Intérieur de 1936 à 1938 sous le Front Populaire. Il fut victime à Montélimar en 1941 d'un attentat organisé par la société secrète d'extrême droite "La Cagoule". De 1925 à 1944 cette rue s'appelait rue d'Haubourdin et avant 1925 rue au Sac. Cette rue au Sac franchissait à la limite avec Hallennes le courant de Ligny sur un pont autrefois en planches (planques en patois) d' où le nom de ce lieu-dit "le Pont des Planques" qui était aussi l'autre nom du courant. Parfois la partie finale de la rue au Sac se dénommait chemin du Pont des Planques. L'AVENUE DE LA MASURE Lieu-dit Elle joint l'avenue de l' Amitié à la rue Gaston Slosse dont elle porte l'ancien nom. La Masure, qui désigne aussi tout le quartier de part et d'autre de la rue Slosse, a été également choisie pour nommer l'un des deux géants de Santes: Catherine de la Masure épouse de Jehan du Bois de la Gîte, créés tous deux en 1977. Elle était servante croyait-on au château de la Masure ou à défaut à la ferme qui se trouvait à son emplacement. LA RÉSIDENCE DE MAUGRÉ Lieu-dit Cette résidence construite vers 1977-1978 porte le nom du quartier et l'ancien nom de l'avenue Albert Bernard. La partie de la résidence proche du chemin de fer est édifiée à l'emplacement de la ferme de la sucrerie, vaste édifice rectangulaire de 63m de long sur 30 de large, composée d'une vaste cour intérieure et construite en 1856 à l'emplacement d'une ferme plus petite. L'autre partie de la résidence, proche du château du Parc, se trouve à l'emplacement des sept caniveaux à betteraves: vastes fosses perpendiculaires à la rue et qui se prolongeaient par de petits tunnels sous la rue pour acheminer les betteraves directement dans l'usine. Entre les caniveaux passaient des lignes de chemins de fer reliées à la ligne de Lille pour l'acheminement par wagons des betteraves. CLOS DES MOULINS Bâtiments Rue en impasse créée en 2008-2010 et donnant dans la rue Clémenceau qui se dénommait avant 1925 la rue des Moulins. Les moulins de Santes s’élevaient à l’extrémité de la rue Clémenceau, entre la chapelle Notre-Dame de Lourdes et la RN41. Trois moulins à vent s’élevaient dans ce quartier qui est situé dans la partie la plus élevée de Santes. Le plus ancien était le moulin seigneurial, un moulin à blé, mentionné dès 1372. S’il fut reconstruit à plusieurs reprises, il fut aussi le dernier moulin de Santes, détruit en 1892 par un incendie. RUE DES MÛRIERS BLANCS Arbres Cette nouvelle rue dessert les maisons construites dans la rue du Rosoir. Les mûriers blancs sont des arbres plantés pour l’élevage du ver à soie. Une plantation de mûriers blancs fut lancée à Santes, de 1767 à 1779 environ, par deux Lillois, les frères Guillaume et Placide FLAMEN en collaboration avec le seigneur de Santes Jean-Baptiste van ZELLER. Cette plantation comptait notamment 4 hectares au Rosoir et à la Gîte. Les FLAMEN firent construire le château du Rosoir avec devant des bâtiments agricoles (emplacement du 90 rue Sadi Carnot). LE CHEMIN DE NEUVILLE Lieu-dit La rue de Wavrin reçoit sur sa droite, au niveau du calvaire de la famille Bauvin érigé en 1931, le chemin de Neuville : un des deux chemins de Santes encore pavé. Le chemin de Neuville a lui aussi gardé son nom, depuis au moins 1597. Le chemin de Neuville fut coupé à partir de 1884 par la ligne de chemin de fer Lens-Armentières dont la maison de garde-barrière est toujours visible. L'AVENUE DE NIEDERNBERG Ville jumelée de Bavière Cette avenue fut créée le long du chemin de fer en 1973 pour donner accès au nouveau stade municipal et à la nouvelle salle polyvalente. Elle fut inaugurée sous le nom d'Avenue de Niedernberg en 1975 lors de la signature de la charte de jumelage entre Santes et Niedernberg. Les échanges avec cette ville du nord de la Bavière avaient commencé vers 1969 par l'intermédiaire du Football Santois et n'ont cessé depuis de se développer. LE CLOS DES ORMES Arbres Ce nouveau lotissement a été créé à l'entrée de la rue Faidherbe à l'emplacement de la fabrique de sièges et divans de Robert Dujardin, ancien maire de Santes. LE CLOS DU PARC Lieu-dit Cette résidence fut construite vers 1979-1980 sur une partie de la sucrerie Bernard et surtout sur une partie du parc et des terres du Château de Maugré. LA RUE PASTEUR Scientifique (1822-1895) Cette rue porte depuis 1925 le nom de Louis Pasteur. Né à Dole en 1822, il fut, après ses recherches sur la cristallographie, nommé doyen de la faculté des sciences de Lille en 1854. Il fit de nombreuses études sur la fermentation, les maladies contagieuses, l'hygiène et mit au point la pasteurisation et le premier vaccin contre la rage. Il décéda à Villeneuve-l' Etang, Marnes-la-Coquette en 1895. Avant 1925, cette rue s'appelait rue Voitout dont on trouve déjà mention en 1711. D'où vient ce nom? Est-ce parce que du bout de cette rue on voyait tout, depuis l' église St Pierre et le Blanc Ballot jusqu' au marais de la Gîte, n'y ayant pratiquement aucune maison rue Pasteur, rue du Rosoir et rue Sadi Carnot pour masquer l' horizon comme aujourd'hui? La partie finale de la rue, entre les 2 virages et sa jonction avec la rue Pierre Sémard, a gardé son ancien nom de rue Voitou. LA RUE PAUL COLLETTE Résistant (1920-1995) La place de l'église reçoit sur son côté nord, la rue Paul Colette qui mène vers Hallennes-lez-Haubourdin rejoignant l'ancien tronçon de la route nationale Lille-Béthune au carrefour de "la Colle". La rue Paul Collette s'arrête au niveau du pont qui enjambe le courant de Ligny, limite de Santes et d'Hallennes. Paul Collette, ouvrier ajusteur de Caen né en 1920, membre avant-guerre du Parti Social Français du colonel de La Rocque, s'engagea dans la LVF et tira 5 balles sur les personnalités présentes lors de la cérémonie pour l'incorporation des premiers contingents de la LVF le 27 août 1941 à Versailles, blessant Laval et Déat. Condamné à mort, sa peine fut commuée en travaux forcés à perpétuité par Pétain, et il fut déporté en Allemagne. Il mourut à 75 ans en 1995. Son nom fut donné en novembre 1944 à cette rue qui s'appelait rue d'Hallennes depuis 1925. Au 19e siècle, cette rue s'appelait la rue du Curé, car s'y trouvait sur son côté gauche le presbytère avec son jardin et son bois d'agrément, où fut édifié en 1994 le Clos St-Pierre. La rue du Curé garda son nom jusqu'aux années 1856-1863, date à laquelle on la dénomma rue Collet puis Collette jusqu' en 1925. Il est amusant de constater que la même rue s'appela rue Collette et rue Paul Collette à deux époques différentes. En 1678 et 1741 elle se nommait rue de l’église au Riez Caullet ou Collet. Cependant la rue Collette n'était pas aussi longue que l'actuelle rue Paul Collette. En Effet elle se terminait juste après l'ancienne ferme Lemaire au niveau du chemin qui vient sur la gauche du Pays Perdu et qui se dirige sur la droite vers le carrefour du Pont des Planques. Ce n'est que vers 1896 que l'armée demanda de prolonger la rue Collette jusqu' à la route Lille-Béthune par intérêt stratégique. En effet des forts furent construits autour de Lille dont celui d' Hallennes achevé en 1898, derrière l'actuel terrain de foot. Pour permettre une jonction rapide avec Santes, Wavrin, et les forts d' Houplin et Seclin, la rue Collette fut ainsi prolongée. LA RUE DU PAYS PERDU Lieu-dit La rue du Pays Perdu est une des cinq rues anciennes de Santes qui n'ait pas changé de nom. Perpendiculaire à la rue Clémenceau, elle menait autrefois vers Erquinghem-le-sec et Hallennes-lez-Haubourdin. Située à proximité de l'Eglise, coeur du village, elle n'était pas un lieu isolé de Santes. Elle pourrait tirer son nom d'une terre perdue par un seigneur félon. LA RESIDENCE DE LA PETITE HAYE Lieu-dit Cette résidence fut construite vers 1979-1980 à l'emplacement d'une pâture du château de Maugré qui se nommait le Riez de Maugré et qui était traversée par la drève d’entrée du château dont la grille est toujours visible. Elle porte le nom du courant d'eau dit de "La Petite Haye" qui séparait la pâture du parc du château et qui n'est plus aujourd'hui qu'un mince filet d’eau. Ce courant d'eau arrive de Wavrin, passe sous la rue de Wavrin et marque la séparation entre les deux communes. Il coule ensuite sous la rue Pierre Sémard, longe les terrains de tennis et la salle municipale et arrive enfin au fond du parc de la mairie. Autrefois, il entourait de ses eaux l'ensemble du parc du château de Maugré et passait sous la rue principale au niveau du Pont d'Hocron (situé près de l'entrée de la Résidence de Maugré, la rue formant d' ailleurs à cet endroit une légère déclivité). Il se dirigeait ensuite vers le Cornet et se jetait dans la Rivière Courante qui mélangeait ses eaux à celle de la Tortue. LE CLOS DES PEUPLIERS Arbres Dans la courbe de la place Leclerc, là où se trouvait le "pont Buriez", dit aussi "pont David" sous lequel coulait la "Rivière Courante", fut ouverte cette nouvelle rue donnant accès à la résidence du clos des Peupliers, arbres abondant dans les marais de Santes. LA RUE PIERRE SÉMARD Homme politique (1887-1942) Pierre Sémard, né en 1887, secrétaire général du parti communiste français en 1926, fut fusillé par les Allemands en 1942. Avant 1944, cette rue se nommait Rue de la Lacherie dont on trouve déjà mention en 1672 avec "la Lacheryes". RUE DU PILLOY Lieu-dit Cette nouvelle rue créée en 2020 prolonge l’avenue des Sports, au-delà de l’espace Agora, pour desservir le nouveau lotissement construit à l’emplacement des bennes de la déchèterie et des terres de l’ancien chenil. Ce lotissement va se juxtaposer à celui du Blanc Ballot Le Pilloy est le nom du lieu-dit s’étendant entre le Blanc Ballot et l’église St-Pierre. Il formait un fief de 4 hectares relevant de la seigneurie de Santes. Ce fief fut notamment tenu par Pierre-Ignace COËNE y CANT seigneur du Pilloy qui habita le château de la Rache jusqu’à sa mort en 1745. CHEMIN DES PINSONS Loisir Chemin piétonnier créé dans le lotissement des Jardins du Blanc Ballot qu’il traverse de part en part. Il joint la rue des Sabotiers à la rue de la Planche Bain et coupe successivement la rue des Tonneliers, la rue du Maréchal-ferrant et le chemin des Blockhaus. La capture des pinsons était une activité pratiquée par quelques Santois. Ils recherchaient ces oiseaux pour leur chant afin de participer à des concours. Au XIXème siècle la Société de Pinsons créée en 1841 avait son siège en 1862 à l’estaminet de l’Humanité (n°17 rue Pasteur) où se réunissaient les vingt-deux membres. LA RUE DE LA PLANCHE BAIN Lieu-dit Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot tire son nom du Pont de la Planche Bain. Ce pont se trouve derrière les terrains de tennis (avenue de Niedernberg), là où le chemin du Blanc Ballot franchit le courant de la Petite Haye. Ce pont de la Planche Bain est déjà mentionné sur le cadastre de 1814. Autrefois une simple planche permettait de franchir le courant. HAMEAU ET RUE DU PONT DE GONAY Lieu-dit Hameau donnant dans la rue de la Lacherie. Ce nom Hameau du Pont de Gonay a été donné à partir de 2008 aux quelques maisons situées à l’emplacement de l’ancienne ferme du Blanc Ballot. Avec l’aménagement du lotissement des Jardins du Blanc Ballot, la rue du Blanc Ballot fut coupée en deux. La partie finale de la rue desservant ces maisons fut ainsi isolée et complètement séparée du début de la rue du Blanc Ballot donnant dans la rue Foch. Un nom nouveau lui fut ainsi attribué. Le Pont de Gonay est l’ancien nom du pont par lequel la rue Pierre Sémard (ancienne rue de la Lacherie) franchit le courant de la Petite Haye. Il est mentionné dès 1672. LA RÉSIDENCE DU PRÉ MANOIR Voir l'allée Catelaine. LA RÉSIDENCE DES PRÉS DE LA TORTUE Lieu-dit Voir la résidence des Jardins de la Tortue. L'AVENUE DU RAMPONNEAU Ancien estaminet Cette avenue fut ouverte vers 1979-1980 joignant la rue Foch à l'Avenue de l'Amitié et permettant un accès plus rapide à l'école maternelle construite en 1977. Pour cela la ferme Coustenoble fut rasée le long de la rue Foch. Cette avenue tire son nom de l'estaminet du Ramponneau situé le long de la rue principale au n° 121 presque en face de l'avenue. L'établissement fermé en 1939 est aujourd'hui une simple habitation dont la façade a perdu la couleur blanche et son enseigne peinte en noir sur le mur, pour faire apparaître un appareillage "rouge-barre": une rangée de pierres blanches, trois rangées de briques signe de l'ancienneté de la construction. L'estaminet existait déjà en 1804 et tire peut-être son nom de son illustre homonyme parisien du XVIIIème siècle. Avant 1789 il se nommait la cabaret du Romarin et servait également d’hôtel de ville. LA RUE DE LA RACHE Lieu-dit Voir la rue Jean Jaurès LA RUE DU ROSOIR Lieu-dit C'est l'une des cinq rues de Santes qui n’a pas changé de nom. On trouve déjà en 1671 "le chemin de la Rosoye". Son nom provient des zones humides qui le bordaient autrefois et dans lesquelles poussaient des roseaux que l'on récoltait pour la fabrication de différents ustensiles. Les bois et marais du Rosoir s’étendaient jusqu’à la rue Sadi Carnot. CLOS DE LA ROUGE PORTE Ancien estaminet Ce clos a été construit à l’emplacement de la ferme WATRELOS, voisine de l’estaminet de La Rouge Porte. Cette ferme fut construite en 1828 par Edouard DENOYELLE dont l’épouse Sophie HAZEBROUCQ tenait l’estaminet de la Rouge Porte. Cet estaminet existait déjà en 1703. Il fut le siège de la dernière société d’archers de Santes. La société des Archers de la Rouge Porte existait déjà en 1804, fut refondée en 1830 et fêta son centenaire en 1930. LA RUE DES SABOTIERS Métier Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot rappelle la présence des sabotiers, notamment la famille Vandenbrouck, sabotier à l'extrémité de la rue Clémenceau, au lieu-dit la Justice. Florimond Vandenbrouck était sabotier à Santes en 1888. Son épouse ouvrit un nouveau cabaret "Au Sabotier" à l'angle de la rue Clémenceau et de la RN 41 voisin d'un autre cabaret "A la Justice". LA RUE AU SAC Lieu-dit Dans le prolongement de la vieille Allée Catelaine, face au clos des Marronniers de l'autre côté de la rue Slosse, a été créée en 1996 la rue au Sac qui est l'ancien nom de la rue Marx Dormoy. LA RUE SADI CARNOT Homme politique (1837-1894) Depuis 1925, cette rue porte le nom de Sadi Carnot, né à Limoges en 1837, président de la IIIème République de 1887 à 1894 date à laquelle il fut assassiné par l'anarchiste Casério. Avant 1925, cette rue s'appelait la rue des Romez et autrefois la rue du Pont des Romez, menant de la rue principale vers Wavrin. Elle s'arrêtait au-delà du carrefour de la Gîte, au niveau du chemin du chenil où se trouvait le pont des Romez qui marquait la limite avec Wavrin. Ce pont tirait son nom de la ferme des Romez, en fait d'Héromez (mention de la Cense d'Héromez en 1682 et du lieu-dit "Hiéromez" en 1388). Cette ferme était située sur Wavrin, un peu plus loin le long de ce chemin qui aboutissait à l'actuel cimetière allemand où était érigée au XVIIIème siècle la Croix d'Héromez. LE CLOS SAINT-PIERRE Lieu-dit Ce clos de la rue Paul Colette est construit en 1994 à l'emplacement de l'ancien presbytère de la paroisse St-Pierre. L'AVENUE DES SPORTS Elle fut créée à l'emplacement d'un ancien chemin pour donner accès à la nouvelle salle de sport "Robert Dujardin" (maire de Santes de 1945 à 1989) et à la salle culturelle Agora. LA RUE DES TONNELIERS Métier Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot rappelle la présence des tonneliers à Santes et dans le quartier: La famille Leclercq de 1848 au XXème siècle. Théophile, puis son fils Charles puis le fils de ce dernier Eugène. 3 générations de tonneliers installés notamment à l'angle de la rue Foch et de la rue de la Tranquillité. La famille Bernard au Marais, tonnelier et cerclier de 1838 au XXème siècle. LA RUE DE LA TRANQUILLITE Lieu-dit Cette rue n'était au siècle passé qu'un chemin sans maison rejoignant les rues Marx Dormoy, Gaston Slosse et Faidherbe. Ce fut le facteur-receveur Monsieur HENNET qui lui donna ce nom. La poste construite en 1905 se trouvait à droite de celle d'aujourd'hui. LA RÉSIDENCE DU VERT GAZON La résidence du Vert Gazon fut créée au début des années soixante-dix le long de la rue Slosse. Il n'était pas inutile de rappeler qu'à Santes le gazon y est vert, c'est sans doute l'humidité des anciens marais qui lui donne cette couleur! LA RUE DU VIEIL ATRE Lieu-dit Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot tire son nom du chemin du Vieil Atre qui traversait au XVIIIème siècle cette zone. Le chemin du "Vieil Attre" est mentionné en 1672. Il pourrait désigner un chemin menant à un ancien cimetière ou à une ancienne masure. LE CLOS DU VOITOU Lieu-dit Nouvelle résidence construite dans une pâture prolongeant la résidence de la Petite Haye, elle porte l'ancien nom de la rue Pasteur, avec cependant un "T" en moins. LA RUE DU VOITOU Lieu-dit Voir la rue Pasteur LA RUE DE WAVRIN Lieu-dit La rue de Wavrin n'a pas non plus changé de nom. Elle fut momentanément allongée de 1925 à 1929 quand on donna son nom au début de l'actuelle rue Clémenceau. LA RUE DE WEDDES Lieu-dit et plante tinctoriale Cette nouvelle rue des Jardins du Blanc Ballot tire son nom du chemin de Weddes mentionné en 1714. La wedde ou guède ou pastel est une plante tinctoriale cultivée dans la région et dont on tirait un colorant bleu. Un moulin à guède existait en 1672. Source : " |